Blog de Raistlin

Mon dernier blog n'est plus. Vive mon nouveau blog ! Vous trouverez ici mes écrits. En espérant que cela vous plaira. Bonne lecture !!

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Lieu : Picardie, France

vendredi, novembre 17, 2006

Chapitre 9 : Stars à gogo

Dans une sorte d’état second, j’avais suivi la messagère improvisée dépêchée par mon prince charmant. J’avais finalement et victorieusement pénétré le Palais des Festivals par la grand porte, devant une flopée de caméramans en folie et coiffant Woody au poteau. Le célèbre couple Allen était tellement sollicité, qu’ils ne pouvait faire deux pas sur le tapis rouge sans être arrêtés par un présentateur télé ou interpellés par les photographes. Décidément, pas facile la vie de stars.

Mon hôtesse, très professionnelle, avait profité de ce délai pour me faire passer les portes discrètement sans que ma présence ne gâche l’arrivée en direct des vraies stars. Elle connaissait son métier, respectueuse mais intraitable. L’illustre inconnue que j’étais à ses yeux n’intéressait pas le grand public et elle devait me faire disparaître du champ des caméras au plus vite. Sans pour autant me vexer. Elle m’avait tout de même vu arriver en compagnie du célibataire le plus en vogue du festival et elle ne devait pas être bien sûre de mon identité et des liens qui m’unissaient à cet acteur à la carrière prometteuse. Après tout, IL lui avait demandé de s’occuper de moi, ce qui signifiait quelque part que je n’étais pas une vulgaire groupie. J’osais à peine le croire moi-même …

De fait, le professionnalisme sans faille de la jeune femme lui composait un masque totalement neutre. Si elle avait eu un quelconque doute ou des interrogations à mon sujet, elle n’en laissait absolument rien paraître. Elle m’avait offert un sourire à la sincérité plus qu’artificielle et m’avait poussée gentiment mais fermement à l’intérieur du bâtiment.

Honnêtement, quitter le devant de la scène et échapper au regard de la foule me convenait parfaitement. Je n’étais pas venue là pour me faire voir, mais pour LE voir.

Pourtant, si j’avais espéré me dérober à l’ambiance folle qui régnait sur le tapis rouge en me réfugiant à l’intérieur, je m’étais lourdement trompée. Le magnifique hall d’entrée éclairé de mille feux fourmillait de monde et un brouhaha de conversations animées emplissait le lieu. D’instinct, je levai les yeux et fus prise d’un léger vertige en découvrant la splendide coupole de verre qui surplombait les colonnades et les gigantesques escaliers de marbre. La lumière diffuse de cette fin de journée perçait la verrière pour venir déposer des éclats d’ombre et de lumière sur tout ce qui se trouvait au dessous d’elle, hommes et choses confondus. Elle faisait rutiler le plexiglas transparent et les dorures des balustrades et miroiter le sol de marbre vert et blanc.

Etait-il seulement possible que je me trouve réellement dans ce décor féerique alors que le matin même j’observais tristement les toits de Paris au travers des vitres sales de mon appartement ? Tant de choses s’étaient déroulées depuis ce matin que j’en avais le tournis. Je me sentis soudain perdue dans cet univers qui n’était pas le mien. Après tout c’était leur fête à eux, leur grand messe. Un spectacle à ne pas manquer pour ces hommes et ces femmes qui vivaient du paraître et de l’image. Mais moi, je ne reconnaissais rien, ni personne. Où était donc passée Lola ? Où était-IL quand j’avais plus que jamais besoin de réconfort ?

Le souvenir si récent de la chaleur de SA paume contre la mienne ne me quittait plus et l’envie dévorante qui me tenaillait de retrouver cette douceur enivrante ne fit que croître en repensant au regard pénétrant que j’avais croisé quand il avait posé les yeux sur moi quelques instants plus tôt. Quelques siècles plus tôt, une éternité plus tôt. J’avais l’impression que chaque secondes passées loin de LUI était une vie entière de perdue.

Prise d’un nouvel accès de panique incontrôlée, je tournai la tête en tous sens quêtant deux prunelles faussement bleutées. Partout, je ne voyais que des inconnus qui bavassaient sans me prêter la moindre attention. IL n’était nulle part et je sentis un froid angoissant se diffuser dans mes veines tel un venin mortel dont seule SA présence aurait pu annihiler les effets dévastateurs.

Inconsciente de l’état d’anéantissement absolu dans lequel j’étais sur le point de sombrer, l’hôtesse m’indiqua un imposant escalier qui descendait dans les profondeurs du Palais. Je compris vaguement qu’elle me parlait d’un auditorium et d’un certain Michel d’Ornano. Je ne cherchai même pas à savoir qui était cet aristocrate à la noble particule et la laissai me guider sans broncher. Tandis que nous progressions, je balayai la pièce d’un regard vide et désabusé. Comment aurais-je pu profiter de la beauté d’un tel lieu alors que j’étais seule et misérable sans personne avec qui partager ce moment ? Lola, tu ne perds rien pour attendre, lâcheuse !

Nous atteignions les portes de l’auditorium quand justement :

« Jeanne ! »

Je me retournai pour voir Lola’s back’n kicking qui dévalait les escaliers et fonçait vers moi au pas de charge. Elle me tomba dessus tel un nuage de mouches affamées sur un morceau de viande fraîche. Reprenant son souffle, elle débita d’une traite :

« Ma vieille !! Te voilà enfin ! C’est quoi ce délire ?! Tu vas m’expliquer ! Je te laisse seule deux minutes et quand je me retourne, je te retrouve dans les bras du mec le plus sexy du festival. En te voyant avec LUI, j’ai ha-llu-ci-né ! »

Et moi donc !

Elle m’avait agrippé le bras avec ferveur et j’admirais l’effort surhumain qu’elle fournissait pour s’empêcher de me hurler dans les oreilles. Ce n’était quand même pas le lieu pour ce genre d’effusion. Elle se contentait donc d’enfoncer ses ongles profondément dans ma chair pour compenser son envie de donner libre cours à son potentiel vocal.

« Aïe ! » fis-je, pourtant terriblement soulagée de sentir une chaleur rassurante réinvestir mon corps sous la douleur involontairement infligée par les ongles manucurés de mon amie. J’étais trop heureuse qu’elle soit près de moi pour lui faire le moindre reproche. Sa présence me rassurait et sa voix calmement surexcitée et si familière me rappelait que j’étais toujours sur la planète Terre, dans le monde des humains. Ma petite bouée de sauvetage hystérique ignora bien sûr ma plainte et me gratifia d’un regard implorant qui réclamait une explication immédiate.

Comment aurais-je pu lui expliquer ce que moi-même je ne comprenais toujours pas ??

Depuis l’envoi de son premier SMS, j’avais vraiment l’impression de voler haut et loin par dessus les nuages. Je me contentais de rire en desserrant ses doigts toujours plantés dans mon avant bras.

L’arrivée toute en douceur de Lola avait fait fuir mon guide en tailleur noir. Elle avait aimablement pris congé de nous avant d’aller réintégrer son poste de vigie à l’entrée principale, non sans avoir jeté un coup d’oeil désapprobateur sur la robe définitivement transparente de mon amie.

J’avais eu l’envie stupide de la retenir pour lui demander de me répéter en détails le message qu’IL lui avait transmis à mon attention. Mais ma fierté m’en avait empêché, car pour le coup je serais vraiment passée pour une groupie. IL lui avait déclaré qu’il me retrouverait au cocktail. Mais quel cocktail ? Où ça ? D’ailleurs mon multi-pass me donnait-il accès à ce cocktail ?

« Lola ? Est-ce que tu sais si… ? »

« Comment se fait-il que tu ne sois plus avec LUI d’abord ? IL est où ? »

Bonne question, merci de l’avoir posée.

Elle lança un regard circulaire des plus discrets autour de nous. Levant le menton et se dressant sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir le fond du hall. Mais au lieu de notre héros favoris, c’est une autre vision de rêve qui descendit l’escalier majestueux et se matérialisa à quelques pas de nous en la personne d’Antonio Banderas, himself, accessoirement accompagné de Mélanie Griffith, herself aussi. Malgré le choc de cette apparition inattendue, je ne vacillai pas d’un iota. A mon grand soulagement, les ordres envoyés par mon cerveau furent parfaitement respectés par le reste de mon organisme et je réussi fièrement à empêcher mes yeux ébahis de sortir de leurs orbites, tout en interdisant formellement à ma bouche de s’arrondir en un « O » d’étonnement béa.

Néanmoins, je ne lâchai pas Lola qui s’agrippait furieusement à mon bras. Ce qui devait nous donner l’apparence saugrenue de deux petites vieilles tétanisées, craignant une mauvaise chute ou une agression quelconque. Le bel hidalgo aux yeux noirs ravageurs nous salua poliment dans un anglais mâtiné d’un irrésistible accent espagnol. Il nous demandait tout bêtement son chemin. Ne voulant pas me ridiculiser une fois de plus devant l’un de mes acteurs préférés, je puisais dans mes dernières ressources pour lui répondre, quand une voix féminine grave aux sonorités très américaines me coupa dans mon élan :
« Antôôônio ! »

Une Pretty Woman sublime aux longs cheveux roux bouclés et à la bouche immense s’avançait vers le couple hispano-américano-terriblo-sexy, en faisant onduler sa somptueuse robe fourreau. J’hallucinais totalement !

Lola me fila un coup de coude bien inutile dans les côtes. J’avais beau savoir que je n’avais jamais fait partie de ces groupies déchaînées qui poursuivaient les stars de leurs assiduités, quémandant un autographe ou une photo, je devais bien avouer qu’à cet instant précis, j’avais beaucoup de mal à m’en convaincre. Il était difficile de rester insensible dans cet endroit truffé de célébrités.

Les trois stars s’embrassèrent avec une effusion plus ou moins sincère puis les deux femmes qui semblaient finalement savoir où elles allaient, se dirigèrent vers le fond de la pièce sans se soucier de nous une seule seconde. Leur compagnon se tourna vers Lola et moi, toujours muettes et immobiles, on était très douées pour ça ces derniers temps, il nous offrit un clin d’oeil complice agrémenté d’un petit sourire tout en haussant les épaules avant de suivre ces dames.

Charmant ! Bien que ce ne soit pas LUI, Lola est moi convînmes que toute interaction, quelle qu’elle fut, avec un canon de cet acabit était toujours bonne à prendre. A présent, j’avais complètement retrouvé mon entrain et nous étions toutes les deux excitées comme des puces. Ce genre de rencontre incroyable n’avait de valeur que si sa meilleure amie était là aussi pour la partager. Nous nous retenions de glousser comme deux gamines alors qu’elle me poussait sans ménagement vers l’entrée de l’auditorium.

C’était là que devait se dérouler la cérémonie de présentation du film de la soirée. Probablement le film de Woody Allen d’ailleurs. La salle de style amphithéâtre était immense et très moderne avec une large estrade en contrebas devant un écran de projection totalement démesuré qui recouvrait le mur du sol au plafond. Je notai que les invités commençaient à affluer et rejoignaient leurs sièges en papotant. Des hôtesses semblables à celle qui m’avait introduite un peu plus tôt, circulaient dans les allées en aidant les gens à s’installer. Je scrutai chaque visage, LE cherchant désespérément.

L’ironie du hasard voulut que la première personne de ma connaissance sur qui je pose les yeux fut Théo, Roi des gâcheurs de rêves. Je ne retins pas une grimace de déception en reconnaissant au loin, la voix nasillarde de Fashion Schiffer qui discutait bruyamment avec l’un de ses compatriotes, un petit homme vêtu de noir dont les cheveux blancs noués d’un catogan et les larges lunettes noires ne laissaient aucun doute sur son identité de photographe-styliste très en vogue.

Alors que je suivais Lola sans grand entrain pour aller rejoindre le couple germanico-photografico-frimeur, je continuais à arborer une expression de dégoût flagrant à l’idée de passer la soirée en si mauvaise compagnie. Karl L. ne sembla pas prendre ombrage de mon air fermé quand Théo fit les présentations. Au contraire et à mon grand étonnement, le petit homme pâle nous gratifia d’un salut et d’un sourire plaisant avant de retourner à sa place. Je me faufilai sur mon siège me sentant légèrement honteuse de mon attitude malpolie, les photographes n’étaient pas tous aussi viles et détestables que Schiffer, la Terreur des bacs à sable. Ma grimace commençait tout juste à s’effacer quand je ressentis soudain l’étrange impression qu’on m’épiait. Je regardai autour de moi et Baboum ! Je LE vis à l’autre bout de la rangée.

Tranquillement assis dans un confortable fauteuil gris perle, IL était nonchalamment appuyé sur l’accoudoir, un long doigt posé sur ses lèvres qui esquissaient un étrange sourire. IL m’observait avec attention et je sentis mon cœur bondir dans ma poitrine tandis qu’une subite bouffée de chaleur m’envahissait de la pointe des pieds au sommet du crâne. Je me demandais depuis combien de temps IL me regardait ainsi à mon insu. Je détournai vivement la tête et ne pus empêcher le geste instinctif qui me fit remettre en place une mèche de mes cheveux et vérifier que la bretelle de ma robe n’avait pas glissée. Je mordis ma lèvre inférieure en maudissant ma bêtise et sentis mon visage virer au rouge écarlate alors que son sourire s’élargissait à la vue de mon geste de coquetterie toute féminine. IL continuait de me détailler avec amusement tandis que je m’asseyais ou plutôt, que je me laissais choir sans grâce aux côtés de Lola qui n’avait rien remarqué, occupée qu’elle était à minauder auprès de Théo.

Je sentais mes forces me quitter sous l’émoi grandissant qui m’envahissait et qui m’interdisait toute réflexion sensée. J’avais la sensation que mon corps était mou, sans consistance, vidé de son ossature et je bénis le ciel d’avoir été aussi proche d’un fauteuil sinon j’étais quasiment certaine que je serais tombée à même le sol.

Savoir qu’IL était entrain de me regarder, moi. Que SES yeux magnifiques étaient posés sur moi en ce moment même affolait au plus haut point les battements de mon cœur et me procurait une sensation extrêmement troublante à la limite du paradisiaque et de l’insupportable. Mes mains tremblaient et je les serrais fébrilement l’une contre l’autre sur mes genoux.

Me regardait-il encore ? Dans un ultime sursaut de courage, je redressai vaillamment la tête et fus immédiatement happée par une myriade de couleurs vertes, bleues et noisettes qui se mêlait aux lumières artificielles des néons agressifs de la salle. Je buvais des yeux à en perdre la tête les minuscules flammes étincelantes qui pétillaient dans SON regard et qui m’ensorcelaient littéralement, s’écoulant tel un fleuve de lave en fusion dans mes veines.

C’était trop. Je voulais lui rendre son regard. Plus que ça, j’avais besoin de lui offrir en retour autant et même plus que ce qu’IL m’offrait et lui faire comprendre à quel point IL me subjuguait. Alors, dans un effort de concentration extrême, je puisai au fin fond de moi-même. Je rassemblai avec ardeur les battements effrénés de mon cœur, les frissons délicieux sur ma peau, les tremblements irrépressibles de mes mains, la rapidité inhabituelle de mon souffle. Puis, sans masque, sans rien LUI cacher, je plongeai mes yeux dans les siens et projetai vers LUI tout ce bouquet d’émotions qui m’habitaient, dans un arc en ciel virtuel tapissé d’étoiles filantes qui fusaient droit sur lui, détentrices de mes vœux les plus secrets.

Mon message silencieux mais plus qu’éloquent atteint son but sans difficultés et l’impact sur le récepteur fut saisissant. Je vis SA main quitter subitement SA bouche entrouverte et notai avec délice l’imperceptible tressaillement de SES paupières comme sous l’effet d’une légère décharge électrique. IL se redressa sur son siège, puis se pencha en avant dans ma direction, indécis. IL semblait désarçonné par la communion étrange que nous venions de partager. Peut-être ne savait-il pas que beaucoup de choses passent parfois par un simple regard et que les mots ne sont pas toujours nécessaires.

J’adoucis l’intensité que j’avais mise dans mon regard et appréciant pour une fois d’avoir l’avantage sur lui, je lui souris, tout simplement. D’un sourire qui voulait dire : « Je sais. Ca me fait le même effet à moi aussi »

De l’autre côté de la rangée de sièges qui commençait à s’emplir de gens, IL me fixait, incrédule, surpris, incertain. Je voyais sa poitrine se soulever un peu plus rapidement qu’à l’accoutumée. LUI, d’ordinaire si calme en public, semblait à présent perturbé, troublé. IL cligna des paupières et j’eu l’impression qu’il voulait me parler. Ses lèvres esquissèrent un mot, souligné par l’expression interrogative qui s’étalait sur son beau visage.

Mais notre contact visuel fut coupé par un groupe de personne qui cherchait leurs places. Je me tordis le cou pour essayer de ne pas LE laisser m’échapper. Mais l’écran des corps obstruait totalement ma vue. Je refusai de me lever au risque de retomber dans le jeu de la groupie sans cervelle et de détruire le lien enchanteur et si particulier qui venait de naître entre nous.

C’est le moment que choisit Lola pour s’intéresser à nouveau à moi. Elle n’avait rien vu, rien capté du moment de grâce divine que je venais d’échanger avec cet homme qu’hier encore je n’avais vu que par écran de télé interposé. Elle eut donc l’air très surprise quand elle vit ma tête.

« Wow ! Ma vieille, t’es blanche comme un cachet d’aspirine. On dirait que t’as vu un revenant ! Ah, ah … tu penses à LUI, pas vrai ?! » Oui, mais pas pour les raisons que tu crois, Lola. « C’était bien joué le coup de la cheville tordue sur le tapis rouge, franchement, ma vieille, du grand art ! J’aurais pas fait mieux. Et maintenant, tu vas tout me raconter, ce qu’il a dit, ce qu’il a fait. Je veux tous les détails ... »

Je l’écoutais à peine. Le rideau d’étrangers s’était enfin dissipé entre mon fauteuil et le SIEN, me révélant un atroce spectacle. IL n’était plus assis à SA place. Mon sang se glaça une nouvelle fois dans mes veines. Je me figeai, les yeux rivés sur SON siège vacant. Seul le bourdonnement familier de Lola, la libello-mouche, dans mes oreilles me confirmait que j’étais toujours en vie et consciente malgré ce fauteuil vide à quelques pas de moi qui m’anéantissait. Il devenait de plus en plus évident que LUI seul comptait et que SA présence commençait à devenir terriblement indispensable à mon bien être. Qu’est ce que j’allais devenir ?

Le brouhaha des voix qui m’entouraient diminua et fut remplacé par un tonnerre d’applaudissements. La soirée débutait.

9 Comments:

Blogger Chancelvie said...

Amazing...

samedi, 18 novembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

ptdr j'avais pas capté qu'on pouvait laissé un com mm si on est pas enregistré sur ce site.(NO COMMENT sur ma tête de linotte)

les descriptions sont FA BU LEU SEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE... et dieu sait qu'en général, je les lis en diagonale mais là j'ai relu au moins 3 fois les derniers paragraphes sur le regard que Jeanne et Went s'échangent... oh my! j'ai des vapeurs là!

samedi, 18 novembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

vraiment magnifque j'adore
vivement la suite

dimanche, 19 novembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

Ce n'est certainement pas la première fois que tu écris car tu as un vrai style. Tu es auteur non ?

dimanche, 19 novembre, 2006  
Blogger LadyRaistlin said...

Non, non patra86, tu n'es pas une tête de linotte, lol, j'ai modifié les paramètres samedi et avant ça il fallait s'enregistrer ;-))
En tous les cas, merci pour vos commentaires qui sont hyper motivants !
Je ne suis pas auteur mais j'adore écrire depuis toujours et j'aurais aimé en faire mon métier ...
Mais effectivement, j'ai déjà écrit d'autres "histoires", pour le moment jamais achevées.
Merci encore !! :o)

dimanche, 19 novembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

N'attends pas trop longtemps alors pour en faire ton métier...

dimanche, 19 novembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

je suis vraiment pressé de connaitre la suite de cette rencontre!je pense que je n'ais jamais lu aussi vite de ma vie! je suistotalement d'accord, les descriptions sont ultra réalistes en particulier quand il s'agit des sentiment et des références (bridjet for ever) de Jeanne! BRAVO, vivement la suite!

dimanche, 19 novembre, 2006  
Anonymous Anonyme said...

quand aurons nous la chance de découvrire la suite de cette histoire?

lundi, 20 novembre, 2006  
Blogger Hazel said...

Mais où est-IL encore passé, grrrr ! J'ai le coeur qui palpite pour Jeanne...

lundi, 14 avril, 2008  

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