Blog de Raistlin

Mon dernier blog n'est plus. Vive mon nouveau blog ! Vous trouverez ici mes écrits. En espérant que cela vous plaira. Bonne lecture !!

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Lieu : Picardie, France

samedi, septembre 13, 2008

Chapitre 17 : Affamé(e)s

J’émergeai du sommeil en m’étirant comme un chat et clignai des paupières sous l’attaque joyeuse des rayons du soleil filtrant par les larges fenêtres béantes.

J’étais seule.

Je me sentais merveilleusement bien et il ne me fallut pas bien longtemps pour me rappeler pourquoi.

Je savourai en souriant le souffle d’air chaud qui caressa ma joue et ébouriffa mes cheveux alors que je me redressai.

Je notai les rideaux qui ondulaient gaiement au rythme du vent qui s’engouffrait dans la pièce.

Je reconnaissais le canapé en velours sur lequel j’étais assise et il me semblait aussi confortable et douillet qu’un lit de plume d’oie.

Je voyais la lumière du jour envahir les lieux en tournoyant et se refléter sur chaque objet leur donnant l’éclat éblouissant du cristal.

Telle la Princesse Aurore s’éveillant d’un sommeil de cent ans, je quittai ma couche royale et sautillai vers la fenêtre qu’une personne avait judicieusement laissée grande ouverte. Elle donnait sur le front de mer, et l’air iodé assaillit mes narines lorsque je me penchai au dehors. Le cri des mouettes, le ressac des vagues, et l’agitation de la vie en contrebas me donnèrent envie de rire.

J’étais heureuse, pleinement et simplement.

Je laissai mes yeux se repaître des couleurs bariolées des parasols sur la plage, et du bleu immaculé du ciel qui se mêlait indistinctement au bleu à peine plus foncé de l’immense étendue d’eau s’étalant à perte de vue.

Les volants de ma robe voletaient en corolle autour de ma taille me donnant l’impression de flotter telle une Fée Clochette amoureuse de son Peter Pan.

Ah ! Mon Peter Pan !

Wentworth, en l’occurrence. IL m’avait fait planer très haut vers les frontières d’un pays imaginaire, et je savais que dorénavant il me serait difficile d’atteindre à nouveau ces hauteurs enchantées s’IL n’était pas là pour m’y emmener.

J’inspirai une profonde goulée d’air marin dont les vertus euphorisantes me firent légèrement tourner la tête, et un agréable sentiment de plénitude se diffusa dans tout mon corps. Je rejetai la tête en arrière, et secouai mes cheveux, laissant la brise du matin rafraîchir ma peau et éclaircir mes idées.

La soirée d’hier avait été idyllique, et resterait à jamais inoubliable. Je fermais les yeux et les images affluèrent bien vivaces sous mes paupières closes, insufflant dans mes veines une incroyable sensation d’ivresse.

Un sourire séducteur, un regard ravageur, une bouche sensuelle, des mains aventureuses...

Et puis surtout, SA voix chaude et posée qui me parlait, me révélant les multiples facettes de SA personnalité, inconnues du grand public. Avec cette voix envoûtante, IL s’était confié, me livrant sans retenue SES espoirs, SES joies, SES peines sur le plan professionnel principalement mais aussi à demi mots, sur celui plus intime de SA vie privée. IL avait peu évoqué l’échec de SA dernière relation, mais j’avais plusieurs fois cru déceler un voile de tristesse au fond de SES yeux lorsqu’IL avait abordé le thème de SON travail et de SES collègues et acteurs.

J’avais résisté à l’envie de l’assaillir de questions au sujet de la série dans laquelle IL apparaissait. Par chance, IL avait involontairement comblé mes grandes espérances en racontant spontanément certaines anecdotes hilarantes vécues sur les différents lieux de tournage et qui nous avaient fait éclater de rire à l’unisson. IL était si naturel, si simple. C’était SON travail et le talent avec lequel IL l’accomplissait qui le rendaient hors du commun. A part cela, IL était juste un homme ordinaire.

IL m’avait longuement questionné sur mes goûts, mes passions, et avait voulu connaître les motifs de mon séjour à Deauville. J’avais essayé de cacher le plaisir avec lequel j’avais accueilli cet agréable interrogatoire. L’idée que ma petite vie de traductrice parisienne pouvait L’intéresser me dépassait totalement. IL m’avait pourtant écouté attentivement parler de mon travail, et des études que j’avais suivi pour atteindre mon but. IL m’avait complimenté de nombreuses fois sur mon accent et la facilité avec laquelle j’utilisais SA langue, m’avouant qu’IL n’avait jamais été très doué LUI même en langues étrangères. Je me souvenais qu’IL avait fait de grandes études à l’Université de Princeton et publié une thèse traitant d’auteurs féminins.
C’était quelqu’un d’intelligent et de cultivé ce qui avait rendu notre conversation plus passionnante encore.

Nous avions ri en découvrant à quel point nos goûts musicaux divergeaient mais qu’en revanche, nos choix littéraires se recoupaient totalement.

Au détour d’une question, IL avait subtilement réussi à me faire avouer que je n’avais pas d’homme dans ma vie depuis quelque temps déjà. J’étais restée muette devant l’expression presque soulagée qu’IL avait affiché quand je LUI avais confirmé que j’étais bien célibataire. J’avais ressenti un pincement au cœur en songeant combien IL avait dû souffrir de savoir celle qu’IL aimait mariée et dans les bras d’un autre.

Tout le temps, j’avais lu un intérêt sincère dans les yeux clairs qu’IL posait sur moi en m’écoutant. J’étais persuadée que j’avais eu raison de LUI répondre honnêtement, sans tricher et qu’IL avait fait de même.

Ainsi, alors que la nuit silencieuse avait continué à dérouler son voile opaque vers une aube inévitable, nous avions étanché une toute autre soif que celle du corps, rassasiant nos esprits d’une nourriture plus spirituelle.

Toutefois, nous n’avions pas réussi à nous séparer après notre première étreinte aussi spontanée que passionnée mais qui d’une certaine façon, nous avait tous les deux pris au dépourvu. Je savais qu’IL avait ressenti comme moi le besoin de ralentir, de réfléchir.
Néanmoins, IL avait insisté pour que je reste, IL m’avait enveloppé de SES bras protecteurs et nous nous étions allongés l’un contre l’autre sans que le spectre destructeur du désir ne vienne perturber la sérénité de ce moment unique.

Je m’étais lovée tout contre LUI, en sécurité, oubliant tout le reste, ma tête reposant sur SA poitrine. Et mon oreille avait perçu chaque battement de SON cœur, ressenti les vibrations émises par SA cage thoracique à chaque mot qu’IL prononçait. J’avais eu l’impression étrange et terrible qu’il n’y avait rien de plus naturel au monde et que c’était l’endroit où je devais être, exactement.

Je frissonnai mais le vent était loin d’en être la cause. J’encerclai ma poitrine entre mes bras croisés comme pour conserver en moi tous ces souvenirs inoubliables.

C’est alors qu’une voix grave, au timbre familier pénétra doucement la bulle de mes songes solitaires :

« Oh, Bonjour, tu es réveillée. Je ne t’ai pas entendu te lever. »

Me prenant une fois de plus par surprise, IL avait surgit de nulle part. Et ce nulle part devait fortement ressembler à une salle de bain à en juger par la tenue qu’IL portait. En effet, un simple drap de bain ceignait SA taille, m’offrant la vision sublime d’un torse dénudé, quasiment imberbe. Je L’accueillis avec un immense sourire qu’IL me rendit généreusement. IL termina de se frictionner vigoureusement les cheveux avec l’autre serviette qu’IL tenait à la main, et qu’IL jeta ensuite négligemment sur une chaise. Se faisant, IL n’avait cessé de me dévisager, avançant vers moi, pieds nus sur la moquette épaisse.

Mon œil affamé ne voulant pas raté une miette du spectacle, je détaillai avec un appétit grandissant l’homme qui marchait à ma rencontre, SA chevelure mouillée, la courbe appétissante de SES épaules légèrement musclées, juste à point. Mon sourire s’élargit devant les adorables poignées d’amour qui arrondissaient SA taille ne faisant qu’accentuer l’envie qui me tenaillait de LE dévorer tout cru.

IL était grand, et IL fut sur moi en trois enjambées. D’un geste possessif et sans un seul mot, IL enserra ma taille avec une douceur doublée de cette délicieuse touche de fermeté toute masculine que j’avais déjà expérimentée la veille, et qui me confirma, si nécessaire, qu’IL savait parfaitement doser SA force, et en user avec art.

Je me dressai sur la pointe des pieds pour rester à son niveau, et dus me cambrer afin de m’écarter suffisamment pour conserver un contact visuel. IL était rasé de près, sentait le savon de Marseille, et SA peau nue était fraîche et humide sous mes doigts.

A peine, avais-je posé deux mains timides sur SON torse qu’IL s’empara amoureusement de ma bouche, et m’offrit un baiser fabuleusement érotique qui me coupa le souffle, et faillit me faire perdre l’équilibre. Sans sommation, SA langue força délicieusement le barrage de mes dents, et imprégna mes papilles d’une saveur divine.

Je vacillai sous la vague de désir que ce baiser ensorcelant déversa en moi, et IL referma un peu plus l’écrin de SES bras pour me retenir contre LUI. Je savais qu’IL avait ressenti ma faiblesse et je maudis intérieurement, mais sans réelle conviction, ma fragile capacité à LUI résister. J’aurais été bien incapable de le repousser même si je l’avais souhaité. Or, pour être sincère, à ce moment précis, repousser SES avances était bien la dernière chose que j’aurais voulu faire.

Je devais bien admettre que les réticences que j’avais pu ressentir la veille s’étaient progressivement volatilisées lors de notre échange complice pour laisser place à quelque chose qui ressemblait fort à de la confiance. Aveugle et totale pour ma part. Je n’avais pas pour habitude de brader mes sentiments, c’était tout ou rien. Un petit drapeau s’agitait frénétiquement au fin fond de mon cerveau et il était de couleur verte, ce qui indiquait une absence de danger et un niveau de sécurité optimal.

C’est pourquoi, je me sentais à présent l’âme d’une geisha débridée, avide de découvrir entièrement ce que j’avais à peine touché du doigt la veille, et de voir s’IL ne cachait pas d’autres secrets merveilleux mais peut être moins avouables.

Mais à ma grande frustration, alors que tout mon corps n’aspirait qu’à assouvir la faim qui le tiraillait, IL choisit de libérer mes lèvres au plus fort de notre étreinte. Déboussolée, j’essayai de reprendre quelque peu mes esprits, tâche des plus ardue et loin d’être facilitée par la voix câline qu’IL utilisa pour murmurer au creux de mon oreille :

« Tu as faim ? »

Le double sens de cette question était des plus évident au vu des événements de la nuit passée, avant notre belle conversation, et surtout juste après la façon bien cavalière avec laquelle IL venait de me ‘dire’ Bonjour. Un sourire énigmatique éclairait SON beau visage aux traits racés.

Comment faisait-IL pour rester toujours aussi sûr de LUI ?

Etait-IL conscient de la puissance de SON charme, et de SON impact sur mes sens ? Surtout ainsi vêtu. Ainsi dévêtu, pour être plus exact.

En jouait-IL consciemment pour me mettre dans tous mes états ?

Je retrouvai finalement le souffle et l’équilibre qu’IL avait tenté de me dérober, et décidai d’entrer dans SON jeu. Mutine, je LUI susurrai avec un air faussement angélique:

« Bonjour. En effet, je meeeurs de faim, et toi ? Bien dormi ? La literie …hum…les coussins du sofa t’ont-ils donné entière satisfaction ? Il serait dommage qu’un vilain mal de dos vienne gâcher ton séjour à Deauville. »

Sans LUI laisser le temps de réagir, et rivant mes yeux dans les SIENS, j’aventurai une main coquine vers la cambrure de SES reins, sachant parfaitement que si l’envie m’en prenait, je n’aurais pas trop de difficulté à faire glisser la fine serviette de toilette enroulée autour de SA taille.

Ce coup-ci les rôles étaient inversés. J’étais habillée, courte vêtue, certes, mais habillée quand même, et j’avais un net avantage sur LUI. Pour une fois !

Je retins un petit cri de triomphe en le voyant ciller, et se raidir au contact de mes doigts baladeurs auxquels je venais d’intimer l’ordre de se diriger droit vers un point hautement stratégique et très convoité de SON anatomie. IL ne fit aucun mouvement pour m’empêcher de poursuivre mon petit bonhomme de chemin, mais souffla d’une voix étranglée :

« A vrai dire, j’ai peu dormi cette nuit…j’étais…préoccupé… »
« Ah vraiment… et par quoi?! »
« Je me demandais … »
« Oui ? »
« …ce que j’allais bien pouvoir… »
« Hum ? »
« …porter aujourd’hui… »

Ah, c’est comme ça !

En guise de vengeance puérile, je lui pinçai les fesses avec un sourire victorieux. Je devinai aussitôt que j’avais gagné à plate couture la première manche de cette joute coquine, lorsque je ressentie sous mes paumes la violence du frisson qui LUI parcourut le bas du dos, et qu’IL accompagna d’un grognement involontaire très significatif.
Continuant sur ma lancée, je faufilai ma main sous la serviette, et caressai furtivement l’épiderme frissonnant :

« Jeanne, tu vas me rendre fou … »
« Soyons fous alors. »

Relevant la tête, IL me regarda d’un air perplexe, hésitant sur le sens réel de cette dernière réplique. Je voyais bien qu’IL se demandait si je jouais encore. IL n’avait pas compris que ce qu’IL m’avait offert la veille était pour moi un cadeau inestimable et révélateur. IL m’avait ouvert les portes de SON intimité, là où IL rangeait SON cœur, et dès lors, je savais avec certitude que j’étais prête à LUI offrir en retour tout ce qu’IL voudrait me demander, voire bien plus.
Mon invitation était entière et sincère.

Ce corps éclaboussé de lumière, à demi nu devant moi était tout ce que j’avais toujours désiré.
Mon Prince Charmant. Mon Mister Darcy. Mon âme sœur. Mon Heathcliff.

Je le savais tout comme je savais que mes poumons avaient besoin d’air pour que je puisse respirer et vivre.

Je LUI lançai une œillade qui ne laissait aucun doute sur mes sentiments, et je vis SON regard s’embuer de désir.

C’est pourtant d’un air embarrassé qu’IL ajouta :

« Jeanne, je suis…encore …désolé, mais Pam ne va pas tarder. J’ai un emploi du temps hyper chargé aujourd’hui. Crois moi, j’adorerais rester ici avec toi et pousser plus loin notre …petite discussion

Le tendre sourire qu’IL me délivra fit danser une touche de regret sincère dans le cristal coloré de SES yeux clairs.

« Malheureusement, j’ai des obligations. D’ailleurs je suis déjà en retard, je suis attendu pour une conférence de presse dans … »

IL lança un rapide coup d’œil à la pendule accrochée au mur.

« …exactement vingt minutes ! Et je ne vais tout de même pas m’y rendre dans cette tenue ! »

Malgré ma déception bien légitime, je ne pus m’empêcher de rire devant SON air affolé qui me rappelait le mien quelques heures plus tôt quand je m’étais rendu compte que je n’avais rien à porter pour me rendre au cocktail.

« Jeanne, je dois m’habiller maintenant. »

Je réalisai que ma main était toujours posée sur une certaine partie de SA personne fort joliment rebondie, située juste sous les limites de la fameuse serviette. De plus, étant donné notre corps à corps plutôt collé-serré, s’IL tentait de se dégager avant que je me sois d’abord reculée, il y avait de forte chance pour que le bout de tissu en éponge se fasse la belle, et qu’IL se retrouve dans le plus simple appareil en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

La perspective de le voir en tenue d’Adam alluma dans mes yeux une lueur de convoitise qu’IL ne manqua pas de capter. Voyant la situation tourner en SA défaveur, IL lança :

« Jeanne, je t’en prie ! »
« Ben quoi ? »

IL se pencha et frôla mes lèvres d’un chaste baiser.

« Laisse moi partir pour le moment, et je te promets que la prochaine fois que tu seras entre mes bras, plus rien ne pourra m’empêcher d’assouvir tes désirs…et les miens. »
« Ah… ?!…Euh…d’accord… »

La toute petite voix avec laquelle j’avais répondu à cette déclaration enflammée fit naître sur SON visage un mystérieux sourire. J’aurais payé cher pour pouvoir le décrypter, mais il me faudrait pourtant attendre. A regret, je récupérai ma main tandis que mon front et mes joues se couvraient d’une belle couleur rosée.

Retrouvant SA liberté de mouvement, IL rattrapa de justesse la serviette qui avait déjà dangereusement amorcée sa descente vers le sol. Je ne sais pourquoi, je pensai alors à la vive émotion qu’une telle scène aurait provoquée dans les rangs féminins d’une certaine team, d’un célèbre café à l’enseigne américaine où j’avais bossé quelque temps pour arrondir mes fins de mois. La petite Nanou surtout aurait été terriblement déçue.

IL rit gentiment devant mon air dépité, puis retrouva un ton de conversation plus général, et me proposa :

« Tu peux rester ici durant mon absence, mais bien sûr, tu préféreras certainement sortir et profiter du beau temps. Je repasserais me changer après la conférence de presse, probablement aux alentours de midi. Si tu veux, on peut manger ensemble. Je peux arranger ça avec Pam. Ensuite, je crois que j’ai une séance photo sur le port. »

Et voilà, c’était ça, la vie trépidante d’une star du showbiz. Timing serré en permanence, déjeuné sur le pouce, rendez vous à n’en plus finir, au point d’avoir besoin d’une assistante pour gérer son agenda. Et si peu de temps à accorder à ceux qu’on aime. Etais-je prête à vivre cela ?

Devinant mon désarroi, IL se pencha vers moi :

« Ne t’inquiète pas, ce n’est pas toujours comme ça. Ici, c’est particulier, je suis en tournée promotionnelle, c’est très intensif mais ça ne dure que quelques jours… »

Décidément, nous étions en parfaite symbiose. IL comprenait tout, on aurait dit qu’IL lisait en moi comme dans un livre ouvert. Ca aurait dû me faire peur. Ca me procura au contraire une sensation de liberté inviolable. S’IL devinait vraiment toutes mes pensées, alors tout irait bien puisque je ne pensais qu’à LUI.
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‘Oh, hi, you are awake. I didn’t hear you.’


‘Hungry ?’


‘Yes, actually, I’m starving, and what about you ? Did you sleep well ? How was the bed…hum…I mean, the cushions on the sofa ? It would be a shame if you’d be disturbed by a back ache.’


‘I must say that I didn’t sleep long that night…I was…troubled…’
‘Really ? and what for ?’
‘I was wondering…’
‘Yes ?’
‘What I was going to…’
‘Hum?’
‘…wear today.’


‘Jeanne, you’re driving me crazy’
‘Let’s be crazy then.’


‘Jeanne, I am …still…sorry, but Pam is coming soon. My schedule is very tight today. Believe me, I would love to stay here with you and go on further with our little conversation.’
‘Unfortunately, I have obligations. And I am terribly late already, they are waiting for me for a press conference in about …’
‘…twenty minutes ! I can’t go there in my condition !’


‘Jeanne, I must get dressed now.’


‘Jeanne, please !’
‘What ?’


‘Just let me go now, and I promise that next time you’ll be in my arms, nothing will prevent me from fulfil your desir…and mine…’
‘Ah …?!...Hem…OK…’

‘You can stay here if you want while I’m out, but of course, you would prefer going outside and bath in the sun. I will come back here to change clothes after the press conference, probably around twelve o’clock. We can have lunch together if you please. I can fix this with Pam. After that I think I’ll have a shooting on the port.’


‘Don’t worry, it’s not always like that. Here, it’s special, I am on a promotional touring, it’s very intensive but it only lasts a few days.’

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

L'ai lu juste avant d'aller me coucher... J'ai fait de très beaux rêves ! ^___^

Merci Gene, l'experte en jeu de serviettes... ;-))

dimanche, 14 septembre, 2008  

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