Blog de Raistlin

Mon dernier blog n'est plus. Vive mon nouveau blog ! Vous trouverez ici mes écrits. En espérant que cela vous plaira. Bonne lecture !!

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Lieu : Picardie, France

samedi, septembre 06, 2008

Chapitre 16 : Further

Et puis, nos lèvres se frôlèrent.

A peine.

Nous restions suspendu à quelques millimètres l’un de l’autre.

Impatients, immobiles.

Nos souffles se mêlaient au rythme haletant de nos respirations.

Nos visages étaient si proches que je ne pouvais quasiment plus détailler SES traits.

SES paupières étaient baissées, et IL regardait ma bouche avec envie.

Instinctivement, je passai la langue sur mes lèvres pour les humecter, et je vis tressaillir légèrement les narines de SON nez parfait. IL s’approcha plus près et nos fronts se touchèrent. Je me délectai de cette infime pression sur mon crâne et je frissonnai, me sentant grimper très haut, vers des sommets enivrant.

Je me demandai s’IL pouvait entendre les battements effrénés de mon cœur. Car moi, je n’entendais plus que cela. Ils cognaient dans mes oreilles avec une puissance phénoménale. J’avais l’impression que ma poitrine se soulevait et s’abaissait à une vitesse effrayante. J’allais succomber à une attaque, c’était certain !

J’essayais de ne pas penser à ce qu’IL venait de me raconter, je me focalisais juste sur SES dernières paroles. Celles qui me concernaient, celles où j’étais une bouffée d’air pur dans SA vie.

Je le sentie libérer SES deux mains restées jusqu’alors emprisonnées entre les miennes, tout doucement comme s’IL craignait que je L’en empêche. Puis, l’une d’elle frôla délicatement ma taille, chercha à se frayer un chemin vers mon dos, remonta lentement le long de ma colonne vertébrale et s’arrêta entre mes omoplates, me procurant un frisson prodigieusement exquis. Je fermai les yeux et songeai qu’il n’existait pas plus agréable sensation.

Avec douceur, IL accentua la pression sur mon front, SA respiration s’accéléra mais SES lèvres à demi closes restaient à l’orée des miennes, retardant l’ultime instant d’une union tant attendue. Sans me brusquer, IL me repoussa tendrement en arrière, SON autre main posée sur l’assise du canapé. Ainsi IL m’enveloppait entièrement, et je me laissai agréablement tomber à la renverse, sans retenue, L’entraînant avec moi.

Notre chute sembla infinie, délicieusement vertigineuse. Je m’enfonçais interminablement dans un nuage irréel et divinement moelleux. SA paume largement ouverte soutenait mon dos avec délicatesse, m’offrant un sentiment de plénitude et de sécurité inaltérable.

Mes épaules touchèrent le velours ras du sofa, et SA main se trouva immobilisée sous mon corps. IL ne tenta pas de la dégager. Au contraire, SES doigts effilés se faufilèrent habilement vers ma nuque qu’ils encerclèrent étroitement dans une subtile caresse. De SON autre main en appui sur le dossier, IL allégeait une partie du poids de SON corps au dessus du mien. Mais pas trop, juste assez. Je ne me sentais pas oppressée par la masse qui me dominait, j’en appréciai la force, la masculinité.

J’eus un fugace éclair de lucidité. C’était LUI. C’était SA force, SA masculinité, SON corps contre le mien. C’était SON souffle contre ma joue, SA main dans mon dos. C’était LUI…LUI…LUI !!!

C’est LUI !

Enhardie par cette vérité incroyable, je fis glisser mes doigts fébriles de chaque côté de SA taille, caressant au passage la ligne courbe de SES côtés qui se devinaient sous le tissu de la chemise.

C’est LUI !

Mue par une pulsion irrépressible, j’agrippai SON dos de mes doigts recroquevillés et plaquai farouchement mon ventre contre le sien.

C’est LUI !

Electrisé par mon contact, IL s’embrasa instantanément. N’y tenant plus, IL s’empara de ma bouche avec fougue, et nos lèvres s’unirent en un baiser enflammé.

C’est …LUI !

Je sombrai corps et âme. Me laissant submerger par la vague de plaisir qui m’emportait au loin, me ramenait plus près puis me basculait à nouveau vers le large. SON baiser était un délice sans fin, plus j’y goûtais et plus je cherchais à m’en rassasier.

LUI même semblait insatiable, Il se pressait contre moi presque férocement. J’entrouvris à peine la bouche et IL s’engouffra dans la brèche avec ardeur. Je l’accueillie avec exhalation et nos deux langues tourbillonnèrent à m’en faire perdre la raison. Je ne savais plus où j’étais, ni qui j’étais. Je me laissai envahir par cette félicité indescriptible.

Dans SON élan, IL avait resserré SON étreinte. Au rythme inlassable de SON baiser, SES longues mains agiles exploraient amoureusement toutes les parties de mon anatomie, le creux de mon cou, la cambrure de mes reins, descendant toujours plus bas. Je m’extasiai de la facilité déconcertante avec laquelle IL réussit à atteindre le haut de ma jambe, et je frissonnai de tout mon être lorsqu’ IL caressa délicatement ma peau nue du bout des doigts, et qu’IL s’insinua malicieusement un peu plus loin sous la soie froissée de ma robe.

Au détour d’un mouvement, je réussie à faire progresser ma main vers la base de SON crâne. J’aventurai mes doigts avec volupté dans SA chevelure rase. Je la découvris soyeuse, terriblement agréable au touché et je sus que jamais je ne pourrais m’en lasser.

Soudain, alors que SES doigts s’emparaient hardiment de ma hanche, je me sentie devenir audacieuse, et je ne pus m’empêcher de mordre voracement dans SA lèvre inférieure tout en attrapant SA tête à pleine main. IL tressauta et grogna faiblement, visiblement surpris. Mais IL ne me refusa pas cette morsure. Aussi, je conservai SA lèvre délicieusement prisonnière de mes dents un court instant. Je ne souhaitais pas LUI faire de mal, mais juste posséder complètement cette bouche sensuelle, aux lèvres pulpeuses dont j’avais rêvé tant de fois. Nos regards se croisèrent une fraction de seconde, et je lus le désir inscrit en lettres de feu au fond de SES pupilles brillantes. Je savais que les miennes LUI renvoyaient le même message.

D’un mouvement viril mais sans violence, IL reprit possession de SA bouche, et avec un soupir rauque enfouit SON visage dans mon cou, libérant un nouveau déferlement de sensations torrides sur ma peau. Je plaçais mes deux mains de part et d’autre de SES tempes, tandis qu’IL parsemait ma gorge et mes épaules de baisers brûlants, descendait de plus en plus bas vers la naissance de mes seins.

SES mains vagabondes avaient quitté ma taille pour rejoindre le vallon de ma gorge, et SES baisers se firent plus lents, légers comme le chatouillis d’une plume. IL effleura l’ovale de mon décolleté du bout des lèvres, faisant se hérisser mes poils sous l’effet de la chair de poule. Manifestement enchanté par ma réaction, IL entreprit de s’immiscer un peu plus dans l’échancrure du vêtement. Au supplice, je respirais difficilement, de façon totalement erratique.

Puis subitement, IL releva la tête, essoufflé. L’expression de SON visage reflétait le trouble et l’étonnement:
« Qu’est ce que c’est que ça ? »

SA main en dérivant avait touché un objet oblongue et dur, niché contre ma poitrine.

Oh, m*** Bip !!

Je sentie mes joues virer au rouge écarlate.

« Je…c’est …mon… rouge à lèvres… Je n’avais pas d’endroit où ... »

Déboussolée, haletante et par dessus tout affreusement gênée, je tentai tant bien que mal de me dégager, mais SES bras puissants me maintenaient gentiment mais fermement allongée. Aux premières loges, je n’aurais pas pu avoir de meilleur point de vue pour suivre le cheminement de SA réflexion sur SON superbe visage. Je devins encore plus écarlate lorsqu’au bout du compte, SON froncement de sourcils interrogatif laissa place à une mine franchement amusée, et qu’IL s’esclaffa joyeusement.

Avant que je ne puisse ajouter un mot, IL se mit à appliquer plusieurs petits bisous rapides sur mes lèvres déjà gonflées et humides de baisers.

« Jean…vous êtes…absolument…irrésistible ! …tellement …imprévisible ! …si fragile …et l’instant d’après…si …désirable… »

IL avait repris un ton sérieux pour prononcer ce dernier mot qui me fit rougir de plus belle. Cherchant une position plus confortable, IL se redressa complètement, et s’adossa au canapé sans pour autant me quitter des yeux. Le regard langoureux qu’IL laissa vagabonder avec gourmandise sur les courbes de mon corps était sans équivoque. Il faut bien dire que la transparence de ma robe dévoilait une bonne partie de mes charmes, et que surtout, durant notre étreinte passionnée, le léger tissu avait gaiement évolué vers le haut des cuisses tandis que les petites manches bouffantes avaient préféré migrer vers le bas, dénudant largement mes épaules.
Alors que quelques minutes plus tôt, je lui octroyais sans hésitation la permission de se servir à volonté, à présent, je me sentais étrangement mal à l’aise devant ce regard qui me détaillait. Dans le feu de l’action, les petits défauts pouvaient facilement passer inaperçus mais en pleine lumière, c’était une autre affaire.

Heureusement, IL me rassura de SA voix merveilleusement grave :

« Tu es magnifique. »

L’admiration sincère que je discernai dans SES yeux d’opaline me fit fondre littéralement, et je lui offris un sourire timide en guise de remerciement.

De SON côté, SA tenue vestimentaire impeccablement boutonnée n’offrait pas grand chose à me mettre sous la dent, hormis quelques malheureux centimètres carrés de peau révélés par SES manches retroussées. Ce n’était pas juste ! Je connaissais le goût de SES lèvres, savoureux à souhait mais je n’aurais pas été contre la possibilité de déguster en prime certains autres endroits de SON corps. Le souvenir des muscles de SON dos sous la paume des mes mains me fit frissonner d’envie.
Comme s’IL avait lu dans mes pensées, IL leva une main élégante vers SON cou, et d’un geste précis dénoua le nœud papillon qui enserrait SA gorge, puis déboutonna le col cassé de SA chemise.

Je me figeai net, soudain tétanisée. Allait-IL se dévêtir là devant moi, tel un Chippendale ?

Indéniablement, IL me plaisait. Il aurait été hypocrite d’affirmer le contraire. Ma peau appelait la sienne comme le chant des sirènes appelait Ulysse. Comment résister ? J’avais espéré plus d’une fois me trouver dans ce genre de situation, enfin plus ou moins ce genre de situation. Je m’étais abandonnée dans SES bras ardemment et sans pudeur. Sans vraiment réfléchir. Me laissant porter par le désir qui nous avait envahi tous les eux.

Néanmoins, à présent que je reprenais progressivement pieds dans la réalité, je savais que c’était impossible, je ne pouvais pas me laisser aller de cette façon. Je ne pouvais pas « coucher » le premier soir, ça ne me ressemblait pas. Même avec LUI.

Même avec n’importe qui d’autre d’ailleurs !

Mais encore moins avec LUI finalement, car demain, IL serait parti, et moi je resterai là, toute seule, malheureuse, anéantie. Une conquête oubliée parmi d’autres sur SA route de star adulée par les femmes. Un moyen pour LUI d’oublier celle qu’IL aimait et qu’IL avait quitté parce qu’elle ne pourrait jamais LUI appartenir.

Et puis quelle idée se ferait-IL de moi si je cédais si facilement ? J’allais passer pour une vulgaire Marie-couche-toi-là, ce qui était hors de question.

Paniquée mais décidée, je cherchai fiévreusement une façon adroite de LUI annoncer qu’après L’avoir aussi ouvertement allumé, j’allais le planter là insatisfait dans SA somptueuse suite 4 étoiles. Mais je n’eus pas à dire quoi que ce soit puisque sans le savoir, IL calma mon inquiétude quant à SON strip-tease supposé, en déclarant innocemment :

« Décidément, je ne suis pas fait pour porter ce genre d’accoutrement mondain. Toute la soirée, je n’ai pensé qu’à enlever cet attirail qui m’empêche de respirer convenablement. Dieu que ça fait du bien ! »

IL se massa la nuque en penchant la tête sur le côté.

Ouf !

J’aurai adoré apporter ma modeste contribution à ce massage improvisé, mais pourtant je préférai profiter de ces quelques secondes de répit fort bienvenus pour rabattre vivement les volants de ma robe sur mes cuisses, et remettre en place les manches sur mes épaules. Je frissonnai, et réalisai tristement que j’avais un peu froid depuis qu’IL ne me tenait plus dans SES bras.

Du coin de l’œil, IL avait noté mon comportement :

« Tu as froid ? » s’enquit-IL gentiment, et délaissant SES douleurs cervicales, IL se pencha de nouveau vers moi. Je sentais bien qu’IL était plus que volontaire pour venir me réchauffer.

Je devais absolument éviter qu’IL ne m’approche de trop près car je n’étais pas certaine d’arriver à LUI résister si d’aventure…

« Non, ça va, c’est juste nerveux. »
« Nerveux ? Pourquoi ? Qu’est ce qui ne va pas ?»
« Rien, rien… »

Je repoussai la main attentionnée qu’IL me tendait, et me rassis prestement sur le bord du canapé, crispée. Le plus loin possible de cet homme follement attirant dont le col de chemise à présent largement entrouvert laissait apparaître la naissance d’une gorge palpitante, dont je pouvais aisément deviner le goût délicieusement sucré.

Je fermai les yeux pour chasser cette pensée qui recommençait à affoler les battements de mon cœur. J’inspirai profondément en agrippant mes genoux à deux mains, contractant instinctivement les muscles de mes cuisses et de mes bras.

« Jean, quel est le problème ? »

IL accompagna SA question d’une infime caresse sur mon bras qui me fit tressaillir si violemment qu’IL recula de stupeur. Je LE vis indécis, se torturer l’esprit pour comprendre ce qui se passait, puis d’une voix hésitante, IL me demanda encore :

« Qu’est ce qui ne va pas ? Si j’ai fait quelque chose qui t’a déplu … ? Je n’ai pas voulu me moquer de toi pour le rouge à lèvres. J’ai été surpris…j’ai ri…je suis désolé. »

Oh, non !

J’étais attendrie et flattée par SON air coupable, mais je ne pouvais décemment pas LE laisser croire que je LE repoussais pour une bêtise pareille.

«Oh, ça n’a rien à voir avec ça. Ne t’excuse pas. Tu n’as rien à te reprocher, tu as été …parfait. »

Le rouge me monta aux joues lorsque je repensai effectivement à la perfection de chacun de SES gestes. Ma réponse sembla LE troubler d’avantage, et sans me laisser le temps de réagir, IL attrapa mon menton, et m’embrassa si fougueusement que je me sentie chavirer. Mais aussi vite, IL quitta mes lèvres et sans lâcher mon visage, ajouta tout bas, SA bouche tout contre la mienne :

« Alors dis moi ? »

Essayant de retrouver mon souffle et ma voix qui s’étaient envolés avec ce dernier baiser, je ravalai ma salive et répondis plaintivement :

« Je ne peux pas…je ne peux pas dormir avec toi cette nuit…c’est impossible. »

Je le regardais d’un air désespéré car je sentais malgré moi l’arrivée imminente d’un flot de larmes que je serais bien incapable de contenir, et qui LE ferait fuir aussi sûrement qu’une douche froide.

Les hommes détestent les femmes qui pleurent, c’est bien connu.


Je savais que j’allai LE perdre. Même s’IL ressentait un petit quelque chose pour moi, même s’IL m’avait dit toutes ces gentilles choses et qu’IL avait semblé sincère. Si je refusais de LUI donner ce qu’IL attendait, IL allait me remercier pour ce moment divertissant puis me reconduirait jusqu’à la porte de ma chambre. Ou pire, peut être qu’IL m’indiquerait juste la direction de la sortie sans se soucier de ce qu’il adviendrait de moi une fois dehors.

Les hommes n’attendent qu’une seule chose des femmes, c’est bien connu.


Je m’imaginais déjà entrain de errer comme une âme en peine dans les couloirs de l’hôtel lorsqu’ IL eut le geste le plus romantique qui soit. IL enlaça tendrement mon visage entre SES mains en coupe et frôla de SON pouce mes lèvres frémissantes. IL repoussa amoureusement une mèche de cheveux derrière mon oreille, tout comme IL l’avait déjà fait lors de notre rencontre sur la plage. Puis effleurant ma joue d’une caresse, IL murmura avec une extrême douceur :

« Jeanne, tout va bien. Tu n’as rien à craindre de moi. »

Peut être pas tous les hommes …

Pour la première fois, IL avait employé mon prénom sans lui appliquer de déformation, ni d’accent à l’américaine. Je ne savais pas si je devais m’en réjouir ou en être désolée, j’étais proprement incapable d’analyser quoi que ce soit. IL écrasa sous SON pouce la larme qui avait jailli de sous mes cils et qui commençait à rouler sur ma joue :

« Je ne te forcerai jamais à faire ce que tu ne veux pas. Mais je dois t’avouer que … »

Ah, nous y voilà.

«… J’aimerai beaucoup que tu restes avec moi cette nuit. En fait, je n’ai pas du tout envie que tu partes…pas après ce moment fabuleux que tu viens de me faire vivre. »
« Wentworth… »
« Reste…»

SA voix était suppliante et SON regard me transperça comme une flèche empoisonnée qui vint déverser son venin délicieux au plus profond de mon âme. Comment LUI résister ?

« Jeanne, je ne te demande pas de …Si je pouvais seulement te tenir dans mes bras, je serais comblé.»

Conquise, je capitulai sans plus me poser de questions, jetant au loin mes craintes et mes doutes, et je m’abandonnai totalement contre l’épaule rassurante de cet homme merveilleux.

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Dieu que cette fille est désarmante !


Elle s’était finalement endormie dans ses bras, épuisée au terme d’une longue nuit d’insomnie et il était allongé sur le canapé, son corps chaud et apaisé, blotti contre le sien.

Il écoutait avec tendresse la respiration calme et régulière qui s’échappait de cette bouche délicieuse qu’il avait possédée avec tant de plaisir.

Il conservait cette image indélébile imprimée sur sa rétine, lorsqu’elle lui était apparue sur la plage, resplendissante telle une nymphe attirée par la lumière de la lune. Elle l’avait définitivement envoûté à ce moment précis et il aurait juré avoir vu deux ailes papillonner dans son dos.

Il resserra son étreinte autour de ce corps qu’il avait senti vibrer avec tant de passion sous ses caresses. Ce souvenir réveilla son désir pour elle toujours aussi présent et inassouvi.

Ils avaient peu dormis cette nuit et ce constat le fit sourire.

Il n’avait pas pu la laisser partir, mais pour rien au monde il n’aurait voulu la brusquer.

Alors, ils avaient parlé. Parlé pendant des heures et il s’était senti aussi avide de mieux la connaître, qu’il l’avait été de la couvrir de baisers.

Lui même s’était livré à cette jeune femme inconnue avec une confiance absolue.

Elle bougea dans son sommeil et frotta sa jambe contre la sienne. Il retint sa respiration, ne voulant pas risquer de la réveiller et pourtant terriblement tenté de la réveiller justement.

Il ne voulait pas gâcher ce moment et refusa de penser à ce que demain leur réservait.

Il caressa la chevelure en bataille qui chatouillait son menton et déposa un baiser délicat sur son front avant de sombrer à son tour dans un profond sommeil.

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‘What’s this ?’
‘I…That’s …my lipstick…I had no …’

‘Jean, you’re absolutly iressistible…so unpredictable… so fragile and all the same so …desirable.’

‘you’re beautiful…’

‘Well, I’m definitly not made to wear such clothes. I spent the all evening longing for take this off and breath more easily. God, it’s good !’


‘Are you cold ?’


‘No, I’m OK, that’s just nervous’
‘Nervous ? Why ? What’s wrong ?’
‘Nothing…’


‘Jean, what’s the problem ?’


‘What’s wrong ? If I did something you disliked…? I didn’t mean to laugh when I saw the lipstick. I was just surprised…I’m sorry.’


‘Oh, that’s nothing to do with it. Don’t apology. You have done nothing wrong, you’ve been …perfect.’

‘So, tell me.’
‘I can’t…I can’t sleep with you tonight…it’s impossible.’

‘Jeanne, it’s OK, you don’t need to be afraid of me.’

‘I will never ask you to do something you don’t want to. But I got to admit that …’

‘…I would love you to stay with me tonight. Actually, I don’t want you to leave…not after the fabulous moment you’ve just offered me.’
‘Wentworth…’
‘Stay…’


‘Jeanne, I am not asking you to …If I could only hold you in my arms tonight I would be delighted.’

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

J'ai pas de mots ! WAOW !!!!

samedi, 06 septembre, 2008  

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